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    Manger en pleine conscience

    11 mai 2016

11 mai 2016

Manger en pleine conscience

Combien de fois par semaine mangez-vous sans même y prêter attention ? Est-ce que vous mangez parfois devant la télé ou en travaillant ? En mangeant de manière machinale et rapide est-ce bon pour vous?

ça fait beaucoup de questions d’un coup, on en a conscience !

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Bien manger, c’est la santé !

Manger en pleine conscience c’est sentir sa faim, avoir l’eau à la bouche, Prendre le temps de déguster, déceler les goûts, savourer les couleurs, les textures de nos aliments et se sentir rassasié. C’est retrouver un rapport instinctif à la nourriture, s’écouter du début à la fin du repas. Quand on prend le temps de manger, et qu’on ne se contente pas d’engouffrer le contenu de notre assiette pendant que l’on s’occupe avec autre chose, manger prend alors un autre sens. Une bonne recette à déguster sans modération, que le bon sens devrait tous nous encourager à suivre.

Manger devient alors un plaisir, plus intense et satisfaisant. Manger apaise car on ne pense qu’à notre plaisir, et à rien d’autre. Résultat : on finit notre repas beaucoup plus vite rassasié et détendu. Du coup, on mange mieux et en plus petite quantité. ( Que du bon, on vous dit  ! )

Et pourtant, qui au moment de cuisiner s’est déjà retrouvé dans la situation suivante, c’est-à-dire : coude posé sur la porte du frigo, le regard vague sur le contenu de celui-ci et la question fatidique aux lèvres « mais qu’est-ce que je mange ce soir ? »

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Un enfant sait spontanément s’il a faim et quand il a assez mangé jusqu’à l’âge de 4 ans. Ensuite, les habitudes et les  » tu finis ton assiette » prennent le dessus. Notre cerveau prend le pas sur le corps. Un cafouillis émotionnel qui altère nos papilles. Quand on devient adulte, le repas n’est plus seulement un moyen de faire le plein d’énergie, mais il sert aussi à nous  distraire, à séduire, à soulager, à séduire, à récompenser. « Tout le processus de l’alimentation est devenu une préoccupation majeure et une espèce de médicament en vente libre pour calmer de nombreuses pressions et l’anxiété générées par les modes de vie hyperactifs », explique la thérapeute Jan Chozen Bays. La relation franchouillarde et honnête que nous avions avec notre alimentation est alors court-circuité par nos mœurs.

On devient ce que l’on mange !

Comment retrouver nos sensations alimentaires ? Après des scandales alimentaires en tous genres, nous prendrons en exemple la lasagne de cheval. On veut du bon et du vrai dans nos casseroles. Et cela passe d’abord par la qualité des produits, leur origine, et leur saisonnalité : le bio et le local sont de plus en plus privilégiés depuis une certaine prise de conscience sur notre consommation, et c’est tant mieux ! On se remet aux fourneaux, entre « top du chef », « le pâtissier c’est le meilleur » ou encore « au secours en cuisine » même la télé nous témoigne de l’amour de cuisiner et de bien manger. Rien de tel que d’enfiler son tablier pour retrouver le goût de la bonne chair et renouer avec le plaisir à table.

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Nos conseils pour prendre du plaisir en mangeant :

  • Adieu radio, télé, ordi, journaux. On s’écoute et on profite du moment ! Juré, vous ne vous ennuierez pas !
  • Reconnaître la faim, la vraie et savoir s’arrêter quand on a assez mangé.
  • On regarde, on hume puis on déguste doucement son repas. On ralentit la cadence il n’y a pas le feu au lac, mastiquez, posez vos couverts, buvez une gorgée…
  • On essaie de comprendre nos envies, pour prendre conscience de ce que l’on cherche dans certains aliments : un apaisement, une addiction, du réconfort (Parce que vous êtes seule un samedi soir à regarder the voix, on vous comprend !)
  • Stop au régime, on ne commence plus la journée en prévoyant de ne rien manger d’autre qu’une pomme et une feuille de salade. La restriction encourage les transgressions fatales du type : manger tout le contenu de son frigo !
  • Une envie de grignotage ? On s’assied et on mange lentement en appréciant. On arrête dès que le plaisir disparaît.
  • On s’aime et on reste tolérant et bienveillant avec soi même ! Ne vous reprochez pas un petit excès. On préfère les aliments de qualité qui font du bien à la tête et au corps et de temps en temps on se lâche sur les cacahuètes !
  • Appréciez pleinement les moments de repas comme une vraie source de plaisir mais il n’y a pas que la nourriture qui fait du bien, trouvez d’autres moments de satisfaction.

 

 à vos fourchettes !

 

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